Château de Brie-Comte-Robert

Vers 1960 – © ADVC Brie.

Dès 1982, la fouille archéologique dégagea des structures bâties très fragilisées par leur mise au jour. Aussi une restauration de sauvegarde du logis seigneurial fut menée par l’association au fur et à mesure de son étude. Quatre  tours virent leur parement restauré ou remaillé.

Château de Brie-Comte-Robert

1985 – © ADVC Brie.

Progressivement, avec l’aval de l’architecte en chef des Monuments historiques, une restauration fut menée sur les parements des tours nord, nord-ouest, ouest et est, parements pillés au cours des siècles ou effondrés par le gel. La tour sud-est, tour-latrines, disparue lors des combats de la Fronde et sortie de terre grâce à la recherche archéologique retrouva son bassin et ses canaux voûtés d’origine.

Château de Bri-Comte-Robert

2000 – © ADVC Brie.

Mais une restauration globale du château ne pouvait être déconnectée du choix de la réutilisation du monument et de son usage social.

Ainsi, dès 1997, une réflexion conjointe s’engagea entre la commune, l’architecte en chef des Monuments historiques et l’association qui œuvrait sur place. Cette réflexion conduisit à la réalisation d’une étude préalable (agence Jacques Moulin, ACMH) pour le lancement d’un grand programme sur l’ensemble du monument.

Château de Brie-Comte-Robert

2003 – © ADVC Brie.

L’affectation de cet édifice médiéval du centre ville, en  centre historique vivant public et patrimonial s’imposa très vite, avec un projet de recherche sur plusieurs décennies. Le château de Brie-Comte-Robert devait devenir un Centre d’Interprétation du Patrimoine tourné non seulement sur les recherches historique et archéologique, mais aussi vers la pédagogie et la transmission des savoirs.

Château de Brie-Comte-Robert

2005 – © ADVC Brie.

Cet objectif entraina des choix architecturaux dans des principes de conservations réalistes et pérennes lors d’un grand chantier de 2003 à 2005 :

♦ La refermeture de l’enceinte afin de rendre une meilleure lisibilité au volume médiéval et le remontage des courtines arasées (choix de l’invisibilité des bâtiments neufs de l’extérieur du château).

Château de Brie-Comte-Robert

2007 – © Photo H. Gaud.

♦ La construction d’un bâtiment contemporain pouvant accueillir une exposition de site, un centre de documentation, une salle pédagogique, un lieu de vie associatif et une base archéologique (Option bois, normes HQE, accrochage réversible au bâti ancien et classé).

La conséquence directe fut :
♦ La déconstruction de la maison du XIXᵉ siècle, avec récupération des pierres taillées médiévales ayant appartenu à la tour maitresse.
♦ La restitution de cette tour-porte Saint-Jean à partir des vestiges en place et des relevés archéologiques.
♦ La restauration de la tour-porte de Brie, de sa chambre de herse du premier étage et de son départ d’escalier menant au chemin de ronde.
♦ La restauration du premier étage de la tour Est, sous coupole.
♦ La restauration de l’allée pavée à son niveau du XVIᵉ siècle.

Galerie photos : Restauration du monument. Cliquer sur les vignettes pour les agrandir.

La partie sud-est de l’enceinte et des courtines, ainsi que la tour-latrines sud à l’architecture exceptionnelle, restent à restaurer.

Galerie photos : Démolition de la maison XIXe s. Construction du CIP. Cliquer sur les vignettes pour les agrandir.

AVANT/APRÈS, un exemple de restauration (juillet 2018) : la cheminée du XVIe siècle et son four à pain – salle E du logis seigneurial du château de Brie-Comte-Robert

♦ Le château – introduction

Histoire – Les seigneurs de Brie-Comte-Robert
Évolution architecturale
Restauration
Le château aujourd’hui