L’équipe réalise un travail de recherche archéologique complet dans de multiples directions :

L’archéologie de terrain
L’étude du mobilier archéologique
L’archéologie du bâti
L’étude du lapidaire
La cartographie
L’archéologie expérimentale
L’étude des caves de Brie

L’archéologie de terrain et la prospection

Fouille fine stratigraphique – © ADVC Brie

De 1982 à 2012, l’association a organisé des fouilles programmées sur le site du Vieux Château, et sur les berges des douves (Square Arthur Chaussy et 120 rue du Général Leclerc). En 2017, une campagne de sondages fut organisée sur le site du Grand Moulin de Cornillot à Brie. Ces 30 ans de fouilles ont livré un très abondant matériel qui fait en ce moment l’objet d’études et de synthèses. Des prospections de surface sur le territoire de Brie et ses environs sont, par ailleurs, programmées en fonction des signalements ou des impératifs.


L’étude du mobilier archéologique

Inventaire de mobilier archéologique

Le terme recouvre tous les objets, au sens large, mis au jour durant les trente années de fouilles archéologiques dans le château. Son étude est donc un travail de post-fouille. Les multiples objets témoignent  de l’activité des hommes sur le site, et racontent l’histoire du château. Le mobilier archéologique est classé en grandes familles.

Schématiquement, nous citerons :

Lavage de tessons de céramique

♦ La céramique : récipients d’argile cuite représentant la vaisselle.
Marquage, remontage, restauration des formes archéologiquement complètes.
♦ La verrerie de table : verres et bouteilles. Stabilisation, enregistrement.
♦ Les vitraux : nettoyage et stabilisation du verre.
♦ Les métaux cuivreux : décapage, recollage, restauration.
♦ Les métaux ferreux : armes, outils, éléments métalliques de construction. Stabilisation, radiographie.

Restauration de céramique.

♦ La terre cuite architecturale : carreaux de pavement et briques. Nettoyage assemblage.
♦ Les plâtres peints : nettoyage, assemblage.
♦ Les petits objets de la vie quotidienne et accessoires de vêtements : nettoyage, restauration.
♦ Les restes de faune, de graines, de noyaux : témoins de l’alimentation. Identification, classification.

Examen des gravures sur perles

Chaque famille d’objets archéologiques suit un parcours de traitement, de restauration, de photographies et de dessins. Le travail d’étude effectué par l’équipe archéologique conduit, progressivement à des publications retraçant la vie quotidienne au château durant six siècles.

La nouvelle base archéologique, depuis 2015, est le lieu de travail qui accueille les chercheurs de l’association et le lieu de stockage du mobilier archéologique.

Tout bénévole curieux d’histoire des techniques peut se joindre à l’équipe qui lui fera partager son expérience.

Étude de post-fouille le dimanche ou W.E.


L’archéologie du bâti

Elle étudie et analyse les plans et les élévations de toute construction bâtie. L’archéologie du bâti met en œuvre tous types de relevés d’architecture : dessins manuels, plans, dessin pierre à pierre des parements, orthophotographies, altimétrie, photogrammétrie. Elle marie les observations de terrain avec l’outil informatique.

Relevé d’élévation – Porte de Brie – Façade SO – ADVC Brie.

Un bâtiment ancien a souvent évolué et été modifié par leurs usagers durant des périodes très longues. L’archéologie du bâti a pour but de restituer l’histoire et la chronologie relative des éléments construits en étudiant les modifications apportées à sa structure (percements, bouchages d’ouvertures, rehaussement des sols…). Il étudie aussi les techniques de la mise en œuvre des différents matériaux :

♦ pierre : géologie, étude des traces d’outils.
♦ mortier : analyse physique et chimique.
♦ bois : dendrochronologie, étude des traces d’outils.
♦ métal : radiographie, métallographie.

Tout bénévole curieux d’histoire des constructions peut se joindre à l’équipe qui lui fera partager son expérience et ses techniques de relevés.


L’étude du lapidaire

Le mobilier lapidaire se définit comme l’ensemble des pierres taillées et sculptées mises au jour durant la fouille du château et provenant d’éléments de démolition.

Modélisation sous SketchUp – ADVC Brie.

L’association étudie également certains éléments sculptés de l’église Saint-Étienne de Brie. Le lapidaire témoigne d’une partie de l’architecture disparue, aussi l’étude de ces blocs vise à en faire un relevé le plus exhaustif possible (enregistrement, cotation, dessins, photos) et à proposer des hypothèses de localisation et d’emploi dans le monument selon les périodes historiques.

L’étude du lapidaire marie les observations directes sur la pierre avec les outils de numérisation et de traitement informatique : modélisation 3D et photogrammétrie.

Avec le cliquer-glisser de la souris vous pouvez manipuler la pierre. Molette pour zoomer.

Fragment de meneau de fenêtre avec sa colombe

Colombe de meneau par Château de Brie-Comte-Robert (France) sur Sketchfab

♣ Plateforme de présentation 3D d’une sélection du lapidaire sur SketchFab.

Tout bénévole amoureux des belles pierres peut se joindre à l’équipe qui lui fera partager son expérience et ses techniques de relevés.


La cartographie

Elle recouvre plusieurs volets, au travers de la pratique d’un outil informatique performant : le système d’information géographique (SIG).

Carte à thème – ADVC Brie.

La carte archéologique sur la communauté de communes : le référencement des découvertes anciennes (études documentaires) et récentes (diagnostics archéologiques et fouilles préventives) conduit à cartographier le potentiel archéologique et historique du sol.

La veille archéologique : elle s’exerce sur la programmation d’aménagements immobiliers susceptibles de porter atteinte au sous-sol. A partir de la localisation des découvertes antérieures (carte archéologiques) et des connaissances historiques du terrain (recherches en archives), il est possible d’apprécier les possibilités de découvertes archéologiques. Ces informations font l’objet d’échanges de données avec les services de l’État (service régional d’archéologie d’Île-de-France).

Fiche de surveillance de parcelle.

La cartographie historique : le traitement et la transformation des plans anciens en leur appliquant un emplacement spatial (coordonnées géographiques) permettent des superpositions au cadastre actuel. Ces travaux se prolongent par la restitution des parcellaires anciens grâce à l’étude des censiers et des terriers.

L’ensemble de ces activités constitue un pôle ressources pour les intervenants des organismes de fouilles diagnostics et préventives (INRAP, HEVEHA) sur la commune et ses environs (partage d’études documentaires, échange de documentation).


L’archéologie expérimentale

L’archéologie expérimentale vise à reconstituer le mode de fabrication et l’usage des vestiges archéologiques à travers l’expérimentation. Les archéologues bénévoles expérimentateurs ont reconstitué au mieux des objets techniques et les ont comparés avec les objets originaux. Cette démarche permet d’étudier les méthodes de fabrication (chaine opératoire) : carreaux de pavement bicolore, trompe d’appel, pointe de flèche et carreau d’arbalète, taille de boulet de pierre, taille de chapiteau …


Le relevé et l’étude des caves de Brie-Comte-Robert

Coupe-élévation d’une travée de cave – ADVC Brie.

Les caves constituent des entités architecturales primordiales pour appréhender l’évolution du centre historique de la ville. Les élévations des maisons initiales ont pu disparaître, particulièrement celles du Moyen Âge. Aussi, l’étude de cette architecture souterraine entre dans le cadre d’un inventaire des sous-sols urbains briards et concourt à comprendre l’implantation première de la ville.

Ces études s’écartent résolument de la tradition orale et des fables locales invérifiables sur des tracés souterrains légendaires joignant le Vieux Château à d’autres bâtis anciens.

Comprendre l’organisation et l’évolution du parcellaire et des quartiers médiévaux est l’objectif de ce travail. Il passe aussi par l’étude parallèle de la documentation cartographique ancienne et de la carte archéologique locale.

Exemple de modélisation d’un ensemble de deux caves des XIIIe-XIVe siècles et du XVIIe siècle.

Avec le cliquer-glisser de la souris, vous pouvez manipuler le modèle. Molette pour zoomer.

Caves de Brie-Comte-Robert. Rue Gallieni par Château de Brie-Comte-Robert (France) sur Sketchfab

♣ Plateforme de présentation 3D de caves étudiées sur SketchFab

L’association propose aux propriétaires volontaires, conscients d’une forme de richesse architecturale, de faire un relevé métrique et volumétrique de leur cave, permettant une modélisation et une confrontation avec les données historiques de la parcelle.

Contact : archeologie@amisduvieuxchateau.org

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♣ L’association – présentation

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